par Hélène Caminade
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8 juillet 2021
Entre 1968 et 2018, la France métropolitaine a fait face à une nette augmentation du nombre de logements, résidence principale, secondaire ou même logements vacants (environ +1,3% par année) lorsque la population a quant à elle, augmenté d’en moyenne 0,5% par an, selon l’INSEE. Ce qui représente une augmentation environ deux fois et demi plus faible que celle des logements. En effet, cela s’explique par la baisse du nombre de personnes par ménage mais également le désir d’un confort meilleur. En 1968, le nombre moyen de personnes dans un logement était de 3,1. En 2018, ce nombre chute à 2,2, toujours selon l’étude effectuée par l’INSEE. Par conséquent, le nombre de petits logements a également diminué, pour laisser la place à des résidences de plus de 3, 4 ou encore des 5 pièces, qui occupaient d’ailleurs 18% de la part des logements en 1968 contre 35% en 2018… On peut donc en tirer la conclusion que la demande de logement se concentre davantage sur le confort en 2018 qu’en 1968, que ce soit en termes de surface, mais également en termes de chauffage (11% des résidences principales étaient chauffées à l’aide d’une chaudière individuelle, contre 71% en 2018…), ou d’équipement (douche ou baignoire, qui ne faisaient parties que de 47% des résidences principales en 1968 contre 99,6% en 2018).